LA FOLLE JOURNÉE
Biwako
Niigata
Kanazawa
Nara
Tosu
Komae
Tokyo
Ikebukuro
Un souffle nouveau dans la vie musicale du Japon
La Folle Journée s’est implantée au Japon en 2005, suite à la rencontre de René Martin et de Masa Kajimoto qui est à la tête de la plus importante et de la plus ancienne organisation de concerts du Japon : l’agence Kajimoto, basée à Tokyo. Adaptée à la vie et à la pratique musicales japonaises, portée par les artistes japonais qui se sont rapidement approprié le projet, elle a en quelques années complètement bouleversé le paysage musical du pays et les médias l’ont décrite comme “un festival inouï apportant un souffle nouveau inestimable dans la vie musicale”.
Entraînant tout un quartier dans la fête - le quartier de Ginza, au cœur de la mégalopole tokyoïte -, le Tokyo International Forum (TIF) et le quartier environnant de Marunouchi organisent non seulement des concerts - près de 500 concerts payants et de nombreux concerts gratuits, avec plus de 2000 artistes venus du monde entier - mais aussi des animations, des ateliers pour enfants et même des concerts pour bébés, des expositions, des parades, des conférences et des projections de films, le tout dans une atmosphère familiale et bon enfant très caractéristique de l’évènement.
Dépassant dès 2007 le million de spectateurs, la manifestation reste aujourd’hui le plus gros festival du pays, tous styles de musiques confondus, et l’un des évènements préférés des japonais durant la “Golden Week” (semaine fériée du début du mois de mai).
Découvrez la Folle Journée de Tokyo
300 concerts
sur 5 jours
Rencontre avec Masa Kajimoto
Le pari d’importer la Folle Journée
au Japon
Développant au Japon l’agence de concerts fondée par son père en 1951 - première agence de concerts du pays et aujourd’hui la plus importante -, Masa Kajimoto est l’un de ceux qui considèrent que la musique doit rester vivante et ne pas se cantonner à la répétition d’un même répertoire. Soucieux de désacraliser le monde de la musique classique en renouvelant notamment la forme du concert, il se montre très séduit, à l’occasion de sa rencontre avec René Martin en 2001 à La Folle Journée de Nantes, par le concept de l’évènement qui lui semble permettre un accès plus naturel au concert et faciliter par là-même la venue d’un public plus large et plus jeune.
Il fait alors avec René Martin le pari d’importer la Folle Journée au Japon. Après quatre ans de travail acharné pour convaincre des décideurs dubitatifs, la première édition consacrée à Beethoven voit le jour au printemps 2005, proposant avec la collaboration du Tokyo International Forum une centaine de concerts sur 3 jours. Le succès est immédiat et la manifestation devient très rapidement l’un des évènements culturels les plus en vue de la scène internationale.
Ailleurs au Japon
Le succès et les retombées économiques de La Folle Journée de Tokyo ne manquent pas d’attirer l’attention d’autres villes au Japon : dès 2008 Kanazawa rejoint l’aventure, suivie de Niigata et Biwako en 2010, et de Tosu en 2011.