Le Créa Folles Journées
Une expérience unique dans le domaine musical
Fondé par René Martin et basé à Nantes, le CRÉA FOLLES JOURNÉES - Centre de Réalisations et d’Études Artistiques - est un organisme constitué en association dont l’objet est la diffusion la plus large possible de la musique par l’organisation de concerts et d'évènements musicaux innovants, et par le conseil artistique de toute manifestation musicale, à son initiative ou à celle de collectivités locales. Fort de ses quarante années d'expérience, il s'affirme aujourd'hui comme un acteur majeur de la vie musicale aussi bien française qu'internationale.
Ambitionnant de renouveler le concept même du concert classique afin de toucher le public le plus large, le CRÉA FOLLES JOURNÉES manifeste une volonté constante d'associer originalité et qualité artistique sans failles. Visant à détrôner les préjugés sur la musique classique sans renier ses valeurs, à offrir une proximité unique avec la musique et les artistes sans céder à une vulgarisation hâtive, et à ouvrir des horizons nouveaux sans imposer une voie unique, il a su développer au fil des années un réseau de relations artistiques et un savoir-faire qui ont permis la création, tant en France qu'à l’étranger, de festivals et de manifestations musicales suscitant l'adhésion du public et des artistes de par le monde.
Apte à concevoir et à réaliser des projets musicaux uniques, à son initiative ou à celle de ses partenaires, il organise aujourd'hui près de 1200 concerts par an, aussi bien au niveau local (La Folle Journée de Nantes, Le classiC'est fffou !, Les Moments Musicaux de L'Hermitage à La Baule), régional (La Folle Journée en Région des Pays de la Loire, Le Rivage des Voix à Saint-Florent-le-Vieil, Musique Sacrée à Fontevraud), national (La Grange de Meslay, La Roque d'Anthéron, Via Aeterna, les Folles Nuits de Nîmes, Marseille et Grenoble) et international (La Folle Journée de Lisbonne, Bilbao, Tokyo, Rio de Janeiro, Varsovie et Ekaterinbourg en Russie).
Direction artistique
et réalisation technique
Concepteur d’évènements, le CRÉA FOLLES JOURNÉES assure depuis ses bureaux à Nantes, avec une équipe réduite (environ 10 personnes) et en s’appuyant sur sa connaissance des professionnels du spectacle (techniciens, facteurs d’instruments, acousticiens, accordeurs, graphistes, imprimeurs...), la direction artistique et la réalisation technique des manifestations qu’il crée :
- Programmation (choix des programmes, des œuvres, des artistes)
- Aspects juridiques et administratifs (négociation des cachets, élaboration des budgets, rédaction des contrats)
- Logistique et technique (accueil des artistes, plannings de répétitions, location et accord des instruments)
- Communication (réalisation des dépliants, affiches et programmes, mailings)
Si Nantes est le lieu où se conçoivent les projets, le CRÉA FOLLES JOURNÉES n'en travaille pas moins en relation étroite et constante avec des équipes présentes à l'année sur les lieux des manifestations qu'il organise : aussi bien à Saint-Florent-le-Vieil, Fontevraud, Via Aeterna qu'à La Grange de Meslay ou à La Roque d'Anthéron, des associations se sont très tôt constituées, formées de bénévoles nombreux et fidèles, qui assurent des missions indispensables à la réalisation des projets. Le CRÉA adapte ainsi son rôle suivant les compétences identifiées au niveau des équipes locales, déléguant si besoin une partie de ses missions - par exemple et suivant les cas, la rédaction des contrats, les plannings de répétitions ou la réalisation des supports de communication.
Actions décentralisées
Œuvrant à faciliter l’accès à la musique classique en proposant des concerts de qualité au plus grand nombre, le CRÉA FOLLES JOURNÉES organise parallèlement à ses différents festivals et saisons de concerts, dans le cadre de la Folle Journée de Nantes notamment, de très nombreuses actions dites décentralisées afin d'amener la musique vers des publics plus éloignés de la culture. S'employant à favoriser l'accès au concert des jeunes - enfants, scolaires, étudiants -, et s'adressant plus largement à toutes les personnes en situation difficile ou précaire - personnes âgées ou en situation de handicap, hôpitaux, centres de détention... -, il a instauré et diversifié d'année en année des relations ou partenariats avec de très nombreuses structures en situation d’accueillir un concert et de créer un lien de proximité entre les artistes et leur public.
René Martin,
la passion de la musique
Né à Héric au nord de Nantes, dans une famille de commerçants, René Martin était à 15 ans amateur de jazz et batteur dans un groupe de rock, et ne connaissait pas la musique classique jusqu'à sa découverte, après la lecture d'une interview du légendaire jazzman Charlie Mingus, de la musique de Bartók, qui le fascine. Il se passionne dès lors pour les compositeurs classiques, s'inscrit au Conservatoire (harmonie, contrepoint, analyse, histoire de la musique) et se découvre une ambition : inviter les meilleurs artistes pour donner à d’autres la possibilité de vivre le même choc musical. Muni d'un diplôme de gestion, il se lance et à 24 ans, organise ses premiers concerts avec Wilhelm Kempff puis Sviatoslav Richter, qui lui accorde sa confiance et lui confie, en 1988, la direction artistique de son festival de La Grange de Meslay ; quelques années auparavant étaient nés, en 1981, le festival de La Roque d'Anthéron près d'Aix-en-Provence, devenu l'un des plus grands festivals de piano au monde, et en 1985 près de Nantes, les Moments Musicaux de L'Hermitage de La Baule, qui rassemble les plus grands chambristes.
Un nouveau déclic se produit au début des années 90 lorsqu'assistant à Nantes à un concert triomphal du groupe de rock U2, où communient dans le plaisir de la musique 35000 spectateurs, l'idée s'impose à lui d'inventer une formule de concert classique susceptible de susciter le même engouement ; l'idée de la Folle Journée était née : en 1995, la première édition consacrée à Mozart rassemble 23000 spectateurs et bouleverse l'image des concerts classiques en France. Le succès de cet évènement inédit attire de nombreuses capitales étrangères et suscite la création, successivement, des Folles Journées de Lisbonne, Bilbao, Tokyo et plus récemment, Varsovie et Ekaterinbourg en Russie. Au cours des mêmes années émergent en Pays de la Loire la Folle Journée en région, qui irrigue aujourd'hui tout le territoire, et dans plusieurs villes en France les Folles Nuits, déclinaisons intimistes de l'évènement nantais. Derniers-nés des projets de René Martin : le festival Le Rivage des Voix à Saint-Florent-le-Vieil (2015), qui met à l'honneur la voix sous toutes ses formes, et Via Aeterna, festival du Mont Saint-Michel et sa baie (2017), qui privilégie la musique sacrée et s'attache à magnifier les lieux formant l'écrin des concerts.
La passion du partage
Si René Martin est aujourd’hui l’un des principaux organisateurs de concerts de musique classique au monde, c’est qu’il a toujours cherché à faire découvrir cette musique aux autres. “Ce qui s’imposait à moi, c’était l’organisation de concerts. Pour faire entendre aux autres la musique que j’aimais.” Pour parvenir à toucher un public large, pour convaincre et donner envie à ceux qui ne sont pas familiers de musique classique, il a inventé de nouvelles formes de concert et, fidèle à sa conception de l'engagement musical - “amener à l’artiste le public qu’il mérite et inversement” -, organise parallèlement à la Folle Journée - festival incarnant à lui seul la plus belle réussite d’ouverture - des évènements dans les banlieues, les prisons, les hôpitaux, les églises ou les crèches. Comme l'a souligné Jérôme Deschamps, René Martin est “un militant convaincu du partage des beautés musicales avec un public vaste”.
Un égal respect des artistes
et du public
Un travail quotidien et exigeant mais qui aboutit à une clarté, à une évidence de relation entre un compositeur, un interprète et un lieu.
Des liens d'estime et de confiance réciproques établis avec de très nombreux musiciens depuis plusieurs décennies sont incontestablement l'un des ressorts du succès de René Martin, qui sait comme personne se montrer à l'écoute des artistes qu'il engage : “concevoir et réaliser une programmation est également une affaire de relations humaines. Il existe un véritable contrat moral entre les artistes et moi : si je me montre intransigeant sur le degré d’engagement de l’artiste à l’égard du public, je réponds toujours présent pour l’aider à faire rayonner son talent. Si un pianiste souhaite jouer plusieurs fois un même programme, je m’efforce de trouver les lieux qui vont l’accueillir. L’artiste est conscient de ces efforts qui lui offrent les conditions optimales d’acoustique, de lieu, d’accueil et d’organisation. Il joue donc le jeu en pratiquant la vérité des cachets, voire en adoptant une attitude de partenaire, de quasi-adhérent à notre structure associative.”La même écoute et le même respect prévalent à l'égard du public : “je crois profondément que l’artiste estime l’organisateur du concert à la qualité et à l’authenticité du public qui l’écoute : celui que nous sensibilisons n’est pas nécessairement constitué d’initiés mais de personnes qui ont la volonté de vivre un moment exceptionnel où l’émotion prime. Plus la programmation et l’organisation sont justes, plus le public se laisser aller à la découverte et j’estime qu’il est de ma responsabilité de la favoriser. Cette conviction me pousse à toujours aller de l’avant vers le public pour mieux le connaître, mieux cerner ses désirs, et donc à maîtriser parfaitement tous les aspects de la communication.”
La vision d'ensemble et la
maîtrise de tout le processus
de production
René Martin compare volontiers sa démarche à celle d'une réalisation cinématographique : “mobiliser une production, rédiger un scénario, effectuer des repérages, élaborer un casting... : tout cela fait partie de la production de concerts. Je fonctionne avec des thématiques que je définis plusieurs années à l’avance et que j’illustre ensuite avec les œuvres musicales qui me semblent les mieux appropriées. Je connais bien la plupart des œuvres que je programme et sais quels en sont les meilleurs interprètes : c’est un travail quotidien et exigeant mais qui aboutit à une clarté, à une évidence de relation entre un compositeur, un interprète et un lieu.” Ainsi, chaque projet est un “tout” pensé d'emblée dans sa vision d'ensemble et dans ses moindres détails afin d'assurer la cohérence de l'ensemble, dans le respect de la philosophie initiale.